Ce manifeste est adressé à l’ensemble des forces vives de notre nation à travers le monde, et à celles d’autres nations qui partagent avec nous l’amour de la liberté, l’attachement à la terre et l’aspiration à la paix.
Sur le chemin qui monte.
Un ancien nous a dit un jour. Un jour de désespoir, un jour qui ressemble beaucoup à ces jours-ci.
- " Mes Fils, lorsque le ciel est infecté de corbeaux, l'aigle, l’aigle prend de la hauteur ".
Ç’a nous a beaucoup fait réfléchir, oui beaucoup fait réfléchir, moi et mes frères, pendant des jours et des jours, et puis un jour nous avons décidé d'agir. Oui agir, et nous avons pris le chemin qui monte vers les cimes de la sagesse, chemin qui nous a fait découvrir toute la beauté de ce monde.
C'est de cette voie, dont il est question dans le Manifeste du chemin qui monte. C'est la voie la plus digne pour notre peuple, et pour tous les anciens peuples. L'avenir de l'humanité est du ressort des anciens peuples, des très anciens peuples. L’ancienneté rime avec sagesse, et la sagesse et synonyme de justesse, et la justesse est une affaire de mesure, et la mesure et un art, une science.
Soyons-nous, nous scientifiques aux côtés des anciens les garants de cette tradition, il y va de notre intégrité mentale, et de celle de nos peuples. L’intégrité mentale d’un peuple traduit son degré de maîtrise de l’art de la mesure en toutes choses, et la justesse de son comportement en toute circonstance. Un état de conscience permanent de sa position dans le monde et des défis qui lui sont propres.
L’humanité est composée de nations, les nations sont forgées par des peuples, et les peuple habitent des territoires. Chaque territoire à une histoire,Toute histoire donne lieu à une mémoire et chaque mémoire forme un univers. C’est dans ce multivers qu’il faudrait désormais chercher l’universel, valeur nécessaire à tout acte de mesure, puisqu’à chaque univers correspond une réalité, toute réalité implique une nécessite, et la nécessité détermine une attitude, un état d’esprit.
Hommes libres. Qu’avons-nous fait de notre liberté ?
- La Réalité : Pas grande chose.
- La Raison : Qu’allons-nous faire alors ?
- La Science : Bâtir une civilisation.
- Le Temps : L’histoire continue.
- L’Espace : L’humanité a besoin d’un Nouvel Horizon.
* La Science, avant qu'elle ne soit un métier réservé à une élite, elle est une institution sociale, elle ne peut être coupée de son environnement naturel.
* La Technologie, avant qu'elle ne soit un bien de consommation, elle est un choix civilisationnel, une réponse consciente aux défis de chaque époque.
* La richesse d'une Nation, avant qu'elle ne soit le volume de ses réserves de change, elle est la cohésion de son peuple, c'est une question d'interdépendance de ses membres.
* La liberté des peuples, avant qu'elle ne soit une idée philosophique, elle est une nécessité vitale, elle ne peut se réaliser que conformément aux lois de la nature.
* La paix dans le monde, avant qu'elle ne s’obtienne par les armes, elle se cultive dans les âmes, c’est une question d’harmonie entre la fin et les moyens.
Le Groupement d’Intérêt Scientifique pour une Nation Technologique, société civile professionnelle de recherche scientifique et de développement technologique, localisée dans la ville de BEJAIA en ALGÉRIE, développe à l’intention des peuples du monde entier, un moyen de synchronisation optimal, une possibilité de conscience universelle garante de la continuité de l’espèce et de la préservation de la terre.
L’intelligence humaine n’a pas encore épuisé les trésors de sagesse accumulés depuis des centaines de milliers d’années d’existence sur terre, pour sombrer aujourd’hui dans une attitude de stress et de tension permanents qui caractérisent la jeunesse et l’inexpérience. Un meilleur usage de ces trésors, ouvrira à l’humanité des horizons jusque-là insoupçonnés. Des horizons divers et multiples en abondance. C’est cela l’intelligence, autrement c’est la résignation et la soumission devant la bêtise et l’insolence.
Ce manifeste est adressé à l’ensemble des forces vives notre nation à travers le monde, et à celles d’autres nations qui partagent avec nous l’amour de la liberté, l’attachement à la terre et l’aspiration à la paix, dans la perspective de développer ensemble un système international plus intelligent, à côté du système international actuel, qui semble avoir trouvé dans le marché et la guerre, la philosophie et l’art essentiels à son renouvellement, au risque de mettre en péril la vie sur la terre entière.
Il ne s’agit pas de donner la réplique au système international actuel, mais plutôt, un étalon. Un système de mesure universel, capable de rendre compte en temps réel de l’état d’évolution des nations, et permettra l’élaboration d’un référent universel sur lequel chaque peuple pourra ajuster son comportement vis-à-vis des communautés internationales, et chaque individu vis-à-vis de ses compatriotes et du reste du monde. L’intensité et la vitesse des échanges de toutes natures dans le monde, appellent à plus de prudence et de précision.
En se basant sur la nature cyclique des dynamiques sociales, une représentation de la fréquence d’apparition d’une classe de régularités, caractérisant les grands ensembles humains depuis la nuit des temps, a permis à notre équipe de recherche de construire l’espace des phases du phénomène « nation », c'est-à-dire, sa propre logique d’évolution, et de déterminer la loi physique qui le régit. Il est convenu à ce stade de procéder à l’aménagement d’espaces d’intervention communs aux différentes disciplines afin de réaliser le système de mesure en question.
Le suffrage universel n’est qu’une solution provisoire, les avancées considérables de la physique, la biologie et des mathématiques devraient nous permettre, en principe, de concevoir un meilleur mode d’expression de la volonté des peuples, sans sacrifier celle des individus. On ne peut prétendre à la civilisation tant que la loi du plus fort trouve encore un moyen d’expression aussi puissant que le principe de la majorité. Au moment où la science nous apprend que c’est par singularité que l’évolution procède, il devient nécessaire de revoir notre perception de l’avenir de l’humanité.
Il ne s’agit pas d’une révolution, mais plutôt, la consécration d’un acquis essentiel de l’évolution humaine, la souveraineté de la raison. Après l’exploration de l’infiniment petit, et de l’infiniment grand, qui ont permis la maîtrise de l’espace, c’est vers l’infiniment horizontal qu’il faudra désormais se tourner, afin de réaliser celle du temps.
Par Amirouche LAMRANI.